Gévrise Emane

Gévrise Emane (Judo, France)

Quadruple championne d’Europe et médaillée de bronze olympique, Gévrise est dotée d’un des plus beaux palmarès du judo en France, elle vise le titre olympique en août 2016. Mais bien plus qu’un titre, c’est le dépassement de soi qui la motive!

«Ma défaite aux Jeux Olympiques en 2008, m’a permise de me remettre en question, de me poser aussi plein de questions sur Dieu. J’ai réalisé que je ne suis qu’un simple être humain, avec ses limites, mais en même que je n’étais pas sur terre pour faire du « surplace » mais pour avancer! Au départ, lorsque je partais en compétition, ma maman me donnait un livre sur les psaumes de la Bible mais avec le temps j’ai fais un choix personnel de m’engager dans ma foi, de manière personnelle indépendamment du choix de mes parents. Maintenant, lorsque je suis en déplacement, j’ai toujours dans mon sac les psaumes que j’aime bien méditer. Ce n’est pas le fait d’aller à l’église qui me définit comme chrétienne mais le fait d’avoir une relation une relation personnelle entre Dieu et moi. L’amour est une grande source de motivation, et l’amour de Dieu se traduit aussi à travers les membres de ma famille, je vois aussi Jésus se manifester à travers eux. J’ai conscience que tout ce que qui est matériel comme les médailles, je ne les emporterais pas avec moi, lorsque je quitterais cette terre, Plus que les médailles, je retiens l’émotion que cela m’a apporté. C’est la Joie ressentie et surtout la sensation du travail bien accompli et du dépassement de soi. Dieu m’a donné un don que je cultive tous les jours en travaillant avec sérieux. Je Le remercie tous les jours de m’avoir donner mes capacités physiques. Je suis reconnaissante mais étant assez pudique, je ne l’exprime pas de manière exubérante. Dieu me connait bien et tout ce qui m’arrive a une raison particulière. Dieu travaille mon caractère. Je n’ai pas besoin d’être en colère pour être performante, certains entraineurs ont voulu m’orienter vers ce levier de motivation mais moi ça m’inhibe. C’est important de bien se connaitre. J’ai apprise à être plus agressive dans le bon sens du terme sur le tatamis pour pouvoir m’imposer dans mes combats. Mais en dehors, je suis une personne plutôt calme mais c’est la même personne, je reste en accord avec ma foi. Dans ma pratique sportive, la notion de plaisir ainsi que le dépassement de soi me pousse à aller de l’avant, c’est avec ces ingrédients là que j’espère décrocher l’or aux Jeux de RIO 2016. Peu importe ce qui va se passer je sais que Dieu prend soin de moi et il me donne cette tranquillité intérieure.

Palmarès:

3 fois championne du monde (2007, 2011 et 2015)

4 fois championne d’Europe ( 2006, 2007, 2011, 2012)

Médaillé de bronze JO Londres 2012.

Retrouvez ce témoignage parmi d’autres dans le livre « Au delà de la victoire » avec le Nouveau Testament

 

Au-dela-Victoire

Malick Daho

Aujourd’hui consultant TV de Canal+ Afrique pour les matchs de NBA, Malick Daho est un homme aux multiples casquettes (entraîneur, consultant, journaliste…) qui a arpenté les terrains de basket d’Afrique, de France et Navarre. Né en Côte d’Ivoire dans une famille musulmane, il a été élevé dans l’islam dès sa plus tendre enfance, participant pendant ses vacances d’été à une école coranique. «Pour mes parents, il fallait que je grandisse selon les préceptes de l’islam où chaque croyant doit faire des efforts pour mériter le paradis, Inch’Allah, sans certitude. On m’a appris que seul le Coran était le livre de référence en matière de religion, que c’était le seul digne de foi. On m’a enseigné que le livre des chrétiens était falsifié. J’ai continué d’évoluer dans ce milieu jusqu’au collège, où je suis devenu plus curieux en me posant des questions existentielles. Puis, j’ai découvert le basket qui me donnait un vrai sentiment de liberté vis-à-vis de ce que je vivais en famille. Je voyais régulièrement mon père aller consulter des marabouts, en quête de bonheur. Il devait sacrifier des animaux à Allah de façon régulière et avaler des mixtures bizarres censées lui assurer ce bonheur. Mais plus il le faisait, plus nous nous appauvrissions. Puis, il a basculé dans l’occultisme et la sorcellerie. Si Allah était le seul Dieu, pourquoi laissait-il les imams rechercher une puissance ailleurs? Pourquoi, chaque année, devait-il y avoir un sacrifice humain dans ma famille? En effet, tous les deux ans, il y avait un décès chez nous. En dix ans, j’ai perdu quatre frères et sœurs ainsi que ma mère. Vu que l’islam n’interdisait pas les pactes avec d’autres divinités, mon père est devenu, à notre insu, un sorcier. Le Coran enseigne que seules nos bonnes actions sont récompensées. Donc, tant que mon père faisait de bonnes actions, Allah fermait les yeux sur ses mauvaises. La révolte grondait dans mon cœur.» A partir de 18 ans, star du basket ivoirien des années 1980-90 en tant que capitaine de l’équipe nationale, il se pose des questions existentielles que sa religion laisse sans réponse et qui le plongent dans un profond mal-être. «La célébrité et l’argent facile m’ont conduit dans une vie déréglée; c’était la rançon de la gloire. Comme cela ne semblait pas déranger Allah (il ne voit que les bonnes actions), j’ai erré durant des années dans les boîtes de nuit d’Abidjan, l’âme en peine, en buvant de l’alcool et en draguant toutes les filles. J’avais créé mon propre concept de l’islam. J’étais un musulman moderne. En vérité, j’étais perdu. J’étais malheureux, sans le faire savoir, par orgueil.» Malick cherche des réponses à son mal-être et décide d’étudier le Coran dans ce but. Il y fait une découverte qui l’oriente vers l’Evangile: «Plus je lisais le Coran, plus je connaissais Issa, Jésus. J’ai découvert qu’on l’appelait, et lui seul, Seydna (Seigneur). J’ai découvert une sourate qui disait que Jésus serait l’instrument de la résurrection et que ceux qui le suivraient vivraient éternellement (Sourate 3.55). Dieu avait commencé à travailler mon cœur.» A la même période, il rencontre une jeune femme dont la mère est une chrétienne engagée. «Ses prières étaient remplies de foi et de joie. On sentait que ce n’était pas un devoir pour elle de prier mais une joie de le faire. Lorsqu’elle a su que j’étais musulman et que sa fille et moi voulions bâtir quelque chose ensemble, elle a prié pour moi!» Côté basket, un jeune chrétien du Libéria signe dans son club et lui parle aussi de Jésus, lui offrant sa première bible. «Plus je la lisais, plus j’avais envie de lire. Je n’avais pas encore dit oui à Jésus, mais ma vie avait changé. Je revivais. Le jour est arrivé où j’ai reconnu que seul Jésus pouvait me pardonner mes péchés et me donner la vraie liberté que je recherchais depuis tant d’années.» Cette décision amène son père à le renier, mais il continue à l’aider financièrement pour sa retraite. Quelques années après, Malick a eu l’occasion de voir son père demander le pardon de ses péchés à Jésus et le recevoir comme son Sauveur.

 

Palmarès:

vainqueur de la coupe d’Afrique des clubs champions en 1989 avec l’ASEC d’Abidjan

champion de Côte d’Ivoire en 1997 en tant qu’entraîneur de l’ASEC d’Abidjan

Témoignage à retrouver dans le livre « Au delà de la victoire » avec le Nouveau Testament.

Au-dela-Victoire

Torann Maizeroi

Torann Maizeroi (Taekwondo, équipe de France) est présent aux Jeux Olympiques de Rio comme sparring-partner.

A l’adolescence, Torann, un garçon hyperactif et débordant d’énergie, quitte sa famille et la région parisienne pour le centre de formation de taekwondo, dans le Sud de la France. Il raconte ce déchirement: «Comme j’ai grandi dans une famille catholique, avec la séparation familiale j’ai senti le besoin de prier tous les soirs; c’était mon engagement envers Jésus pour qu’il m’aide à bien vivre les entraînements difficiles et la solitude! Ma vie de sportif de haut niveau était rythmée par des voyages dans le monde entier pour représenter la France, et cela me donnait une pression énorme, mais j’essayais de la gérer en sortant très souvent le soir, en fréquentant beaucoup de filles et en buvant parfois de l’alcool pour oublier. Les blessures sont arrivées, et les non-sélections aussi. La pression augmentait, ce qui entraînait une perte de confiance en moi. En 2015, au lendemain d’une médaille internationale, j’ai ressenti une sensation étrange en moi, une émotion négative qui contrastait avec mes habitudes un soir de bonne performance, où je suis souriant et satisfait. Ce soir-là, cela a été un vide complet en moi, qui m’empêchait de sourire et de dormir! Mes pensées devenaient de plus en plus noires: ‘Torann, arrête ton sport, tu as trop de pression, ta famille et tes amis ne t’aiment que parce que tu es un champion, la pression est trop forte sur toi, arrête ta vie, arrête tout.’ Je luttais avec ces pensées en me disant: ‘Non, j’aime ce sport, j’aime cette vie, j’aime cette persévérance face aux différentes épreuves’, mais les pensées s’intensifiaient. Moi qui aimais ma vie, à ce moment-là, soudainement, je ne l’aimais plus. J’ai alors prié dans ma chambre d’hôtel en demandant à Jésus de m’aider, de me guider, d’enlever ces pensées de mensonges sur ma raison d’être, ces pensées qui n’ont rien de moi ni de Dieu! Je lui ai dit que j’avais besoin de lui pour combler ce vide et d’avoir un but dans la vie. Les jours suivants, alors que je combattais, ce vide était complètement rempli, c’était impressionnant! Les compétitions suivantes, j’ai combattu sans ressentir de pression ni de gêne dans tous les tournois qui ont suivi. Au retour en France, j’ai décidé de retourner à l’église, de me faire baptiser et de vivre cette relation de manière plus intense. Je suis heureux de vivre avec Jésus, de lui parler, de m’entretenir avec lui. J’ai compris qu’en aimant Jésus, mon comportement changeait car ma manière de pensée changeait! La Bible ne parle pas de religion mais d’une relation avec Dieu! Jésus me guide, et je veux être un de ces ‘sportifs’ qui prônent ses valeurs d’amour et de respect!»

Palmarès:

vice-champion d’Europe 2014

champion du monde universitaire 2012

champion de France (2007, 2009, 2011, 2014)

Témoignage à retrouver dans le livre « Au delà de la victoire » avec le Nouveau Testament.

Au-dela-Victoire